Tabac contre peau... et plus encore!
Signé: Pierre Fabre Santé

"20 ans de tabagisme donnent à une femme de 40 ans la peau d'une femme de 60 ans"? Ca vous interpelle? Voici les détails. A lire assise si vous êtes (encore) fumeuse.

Le tabagisme (ou: intoxication tabagique) entraîne un vieillissement prématuré de la peau, qui apparaît ridée au niveau du visage, avec une pigmentation jaunâtre à grisâtre, un aspect élastoïde avec kystes et comédons (points noirs). Ces altérations seraient proportionnelles à la quantité de tabac fumé, et les femmes y seraient plus sensibles que les hommes.
L'altération des fibres élastiques et des faisceaux de collagène chez les fumeurs/fumeuses, ainsi que la production intense de radicaux libres*, induiraient un épaississement de l'épiderme, une perte de tonicité et d'élasticité.
Reconnu comme 2e facteur de vieillissement cutané, le tabac est responsable de l'apparition de multiples ridules, plus particulièrement au niveau de la bouche et des yeux, qui donnent un aspect plissé précoce à la peau. Ceci est liéà la vasoconstriction des vaisseaux cutanés, qui diminue l'oxygénation et l'apport en nutriments au niveau de la peau. Le teint devient terne et les cernes plus marquées.
Le tabac diminue aussi les processus de cicatrisation de la peau.

En résumé et en clair:
Le tabagisme entraîne une altération des tissus cutanés et sous-cutanés, donnant un visage bouffi. Après 40 ans, les rides profondes sont favorisées, la couperose est plus fréquente et les poches sous les yeux apparaissent.
Néanmoins, ces altérations, qui accentuent l'aspect vieilli du visage, sont en partie réversibles à l'arrêt du tabagisme.

A noter également:
La diminution de l'oxygénation et de l'apport en nutriments, ainsi que la production de radicaux libres, provoquent des troubles du génôme capillaire. Ceux-ci favorisent le vieillissement prématuré des cheveux qui deviennent plus ternes et plus cassants... Nombre de fumeuses (et de fumeurs!) sont touchés par une alopécie précoce.

Encore envie d'une cigarette?

* à l'origine d'une baisse d'oxygénation des cellules